Liens utiles

ACCUEIL

les hospitaliers

La start-up Calmedica équipe l'AP-HP d'un outil de suivi à domicile des patients

La start-up Bisom présente un outil de télérégulation

La polyclinique Saint-Jean de Cagnes-sur-Mer mise

Morphee+ présente un dispositif électromagnétique pour la détection des chutes

Au CHU de Rouen, un appareil de pointe pour des diagnostics affinés en ophtalmologie

Le GHT Yvelines Sud va déployer le DPI "Hopital Manager" de Softway Medical

Le CHU de Brest choisit Xelians pour dématérialiser ses factures

Lle GHT 85 choisit la plateforme de téléconsultation Speakylink pour faire face au Covid-19

Le CHU de Rennes va déployer la plateforme de télésurveillance de Cureety

Softway Medical adapte ses solutions logicielles à la gestion de crise épidémique

Le groupe Vivalto s'équipe de la solution "Ambulis Covid-19" pour le suivi des patients à domicile

Avignon: l'Institut du cancer Sainte-Catherine va

Kiplin: des jeux sur ordonnance pour faciliter la

Follow connecte sa solution de suivi et de dossier

La CAIH attribue son marché pour la dématérialisation des courriers à Lifen

SmartMedicase: la solution qui propose la vidéo à distance pour les services d'urgence

Maincare Solutions lance IdéoPlan pour synchroniser les sites de rendez-vous en ligne

Le CHU de Nancy signe un accord de dix ans avec Philips sur l'informatisation de l'imagerie

Le CH de la Côte Basque sécurise le circuit des anticancéreux avec Biolog-id

Nancy, 1er établissement de santé français à s’équiper de la solution GUARDIAN

Les Hospices civils de Lyon renforcent leur infrastructure technologique avec Microsoft

La start-up Embleema met la blockchain au service du partage de données de santé

L’hôpital Louis-Mourier se dote d’un ostéodensitomètre

Sherpa Mobile Robotics équipe ses robots mobiles d’un dispositif de désinfection

Orpea choisit BlueFiles* pour sécuriser le transfert de ses données de santé

salon restauration

Comment le CHU de Bordeaux utilise son entrepôt de

Télésurveillance: Diabnext va équiper le centre de

CREAPHARM et Sanofi adoptent le nouveau standard G

Le CH de Clermont (Oise) s'équipe du DPI DxCare de

MonOrdo déploiera gratuitement sa solution d'e-pr

Le CH de Valenciennes choisit Arterys

Le détecteur de radioactivité connecté Rium se déploie à l'hôpital

Salon

Intelligence artificielle

Le détecteur de radioactivité connecté Rium se déploie à l'hôpital

Initialement conçu pour la radioprotection des personnels des centrales nucléaires, le détecteur de radioactivité connecté Rium de la start-up Icohup, qui permet de suivre en temps réel les données d'exposition aux radiations, séduit aussi plusieurs établissements de santé, a expliqué Louis Moreau, cofondateur d'Icohup.

La première version de ce "capteur de rayonnements ionisants gamma et X" est utilisée par les CHU de Bordeaux, Limoges et Clermont-Ferrand et au centre de médecine nucléaire Georges-Charpak à Quimper.

Connecté en bluetooth, wifi, 3G/4G ou à un réseau filaire Ethernet ou USB, l'outil sert à la fois de dosimètre et de spectromètre pour mesurer le débit de dose radioactive reçue et identifier le rayonnement.

Il transmet en temps réel les informations collectées dans son environnement sur une application web proposée par Icohup en mode SaaS (Software as a Service), qui peut être consultée par les chefs de service, les personnes compétentes en radioprotection (PCR) ou les personnels eux-mêmes, aux choix de l'établissement. Il génère également des alertes automatiques en cas de dépassement de seuil.

Doté d'une autonomie de 15 heures, Rium se recharge sur le secteur ou via USB.

Les dosimètres actuellement utilisés dans les centres de médecine nucléaire, de radiothérapie ou dans les services de radiologie "ne sont pas du tout connectés", ce qui conduit parfois à des délais de "plusieurs heures ou plusieurs jours" pour être alerté en cas de surexposition, a observé Louis Moreau, doctorant en sécurité informatique.

En outre, ils se rechargent sur des bornes "parfois installées dans les couloirs et accessibles à tous", constituant autant de potentielles "failles de sécurité", a-t-il ajouté.

La première version de Rium, un peu plus grande qu'un téléphone portable, est pour l'instant utilisée dans les établissements de santé comme "dosimètre d'ambiance". Apposé dans certaines salles de l'hôpital, il mesure en temps réel un niveau de radiation par pièce.

"Cela peut être dans une chambre ou dans une salle d'attente pour repérer un rayonnement inhabituel et prévenir les usagers", a cité Louis Moreau à titre d'exemple.

La "prochaine étape" d'Icohup est la mise à disposition de Rium 2, une version mobile du dispositif, qui pourra être portée par les professionnels de santé et servir de dosimètre personnel. Louis Moreau n'a pas souhaité préciser sa date de commercialisation.

La start-up entend également "adapter davantage" son détecteur à différents usages dans plusieurs secteurs d'activité, en renforçant notamment sa sensibilité dans certains cas.

Rium est actuellement proposé au tarif de 590 euros par détecteur, avec des prix dégressifs en fonction de la quantité achetée. L'abonnement à la plateforme de suivi en temps réel des données collectées est de 40 euros par mois.

Basée à Limoges et Lyon, Icohup réunit une équipe de neuf personnes. L'entreprise est financée grâce à des fonds publics de la région Nouvelle-Aquitaine et de la banque publique d'investissement Bpifrance. Elle a aussi réalisé une levée de fonds de 400.000 euros auprès d'acteurs privés.

Au-delà des établissements de santé, Rium est utilisé par Dalkia (groupe EDF), la société Orano (ex-Areva), les services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) de Côte-d'Or et de Haute-Vienne.

Raphael Moreaux
raphael.moreaux@apmnews.com

 

Source: TIC SANTE


Site créé gratuitement grâce à OnlineCreation.me