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La start-up Embleema met la blockchain au service du partage de données de santé

La start-up Embleema a annoncé le 17 juillet le lancement de la version bêta de son application Patient Truth*, permettant de stocker ses données médicales sur une chaîne de blocs informatiques (blockchain), et d'en gérer les accès par des professionnels de santé ou des organismes de recherche.

Rendue populaire en 2008 avec le développement du Bitcoin, monnaie virtuelle qu'elle permet d'échanger en toute transparence, la blockchain consiste à inscrire dans une chaîne de blocs informatiques inaltérable toute transaction d'un objet numérique, et à la faire approuver de façon traçable et décentralisée par plusieurs acteurs.

 

Elle fait l'objet d'un intérêt grandissant du secteur de la santé, où se dessinent des usages en termes de sécurisation des échanges de données ou de traçabilité de la chaîne du médicament par exemple.

L'outil Patient Truth* a été conçu sur la plateforme de développement Ethereum et repose sur le mécanisme des "smart contracts" inclus dans la blockchain qui permettent d'agir sur la structure des données stockées et de déclencher des actions (création d'un profil patient, médecin, ajout d'une donnée médicale, ouverture d'un accès, etc.) à condition que plusieurs critères soient respectés (mise en forme des données, conformité aux règles d'accès, etc.).

 

Concrètement, les patients peuvent stocker sur la blockchain Patient Truth* leurs dossiers médicaux téléchargeables auprès des établissements de santé ainsi que des données issues d'objets connectés comme les traqueurs d'activité.

Disponibles dans la version bêta de l'outil aux Etats-Unis, ces fonctionnalités sont pour l'heure restreintes au stockage de données des objets connectés en France, faute de dossier médical partagé disponible en ligne. Seules les données des traqueurs de la marque Fitbit sont concernées mais Embleema espère nouer des partenariats avec d'autres fabricants pour rendre leurs dispositifs connectés compatibles avec Patient Truth*.

 

Ce lancement du "premier carnet de santé en blockchain" en France est donc "un premier pas" avant de nouveaux développements, a confié à TICsanté Robert Chu, fondateur d'Embleema.

Il s'agit d'inciter les patients, pour un abonnement de deux dollars par mois, à charger des données sur la blockchain. Pour ce faire, lorsqu'ils stockent des données sur l'outil, les utilisateurs sont récompensés par des "crypto-jetons", utilisables sur d'autres blockchains ou échangeables contre des euros.

 

Monétiser les données de santé

Car l'objectif à moyen terme est bien de "monétiser" la donnée de santé, et de "généraliser la notion de propriétaire des données", a expliqué Robert Chu.

Cela passera notamment par la possibilité, pour les utilisateurs, d'ouvrir des accès à leurs données à un tiers, qui peut être un professionnel de santé, une structure de soins, un organisme de recherche ou même une personne de son entourage. Tous ces accès seront répertoriés sur la blockchain.

 

Pour le fondateur d'Embleema, il s'agit de bâtir une "place de marché des données de santé" qui permettrait aux industries et aux autorités de santé de disposer d'informations "en temps réel" sur les patients, qui seront pour leur part rémunérés en crypto-monnaie.

De cette façon, "quand un laboratoire pharmaceutique voudra mettre en place une étude observationnelle, on pourra mettre à sa disposition des données anonymisées avec le consentement du patient, et ce dernier sera rétribué pour sa contribution", a-t-il poursuivi, mettant en avant la "transparence", la "traçabilité" et la "sécurité" permise par le recours à la blockchain.

 

Polytechnicien passé chez IBM puis chez IMS Health (aujourd'hui Iqvia) où il a occupé différents postes de direction entre 2010 et 2017, Robert Chu a monté Embleema avec ses propres fonds en juin 2017.

La start-up a été désignée à la tête du groupe de travail du consortium Hyperledger consacré au secteur de la santé. Son objectif est d'aligner les acteurs et développeurs de la technologie blockchain autour de normes et de standards sur les smart contracts appliqués à la santé.

 

Source: TIC Santé


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